TRESORS DES TEMPLIERS.... ?

Malgré les légendes, il n'y eut, sans doute, pas un, mais des trésors Templiers, répartis en plusieurs endroits, selon les vicissitudes du moment, et en fonction de l'importance de la maison qui le ou les abritaient. Cependant, certains éléments troublants laissent à penser que la vindicte du roi Philippe IV le Bel à leur encontre concernant une fortune hypothétique laisse planer un certain doute sur le réel pouvoir de l'ordre de la milice des pauvres Chevaliers du Christ par rapport à la papauté et la royauté elles-mêmes

Il nous faut bien garder en mémoire le fait que les Templiers ne cachaient pas leurs avoirs n'importe où et surtout n'importe comment. Par exemple, le trésor d'Ambourville fut découvert dans une cave, un "carré magique" en marquait l'emplacement. Malgré ce signe apparemment évident, le dépôt, peu profondément enfoui sous une pierre plate, passa quelque sept siècles avant d'être découvert.

D'autres trésors de commanderies furent découverts dans certaines pièces murées. Les Templiers ayant créé leur propre corporation d'architectes, et de maçons, ces derniers avaient pour ordre de faire, et se trouvaient très habiles, pour pratiquer des caches absolument nécessaires dans la plupart des maisons, étant donné les incertitudes militaires et le système économique primitif du moyen-âge.

D'autres signes particuliers qui ne concordent pas avec la physionomie des lieux doivent retenir l'attention, lorsqu'ils sont décelés sur le lieu d'une commanderie. Les "caravelles", représentations de bateaux, sont parfois des signes gravés dans les murs et sont toujours associés aux richesses temporelles, néanmoins il est bon de savoir que les Templiers disposaient de leur propre flotte.

Il se dit parfois que toutes les commanderies possédaient quelque part une représentation de la" lune" généralement opposée à une autre face figurant le "soleil". De telles gravures ont été conservées dans de nombreuses commanderies actuellement existantes. La tradition ne ment pas; outre l'évident aspect ésotérique de ces signes, certains graffitis peuvent marquer l'emplacement d'un dépôt.

Le chiffre "sept" est de toute évidence de la plus haute importance, comme cela est de part l'ésotérisme chrétien, dans la philosophie occulte des Templiers. Au moyen-âge, ce chiffre est la perfection absolue. On ne connaît alors que "sept" planètes, et le monde entier est sensé être, philosophiquement et mathématiquement, structuré par ce chiffre basique.

Toutes les commanderies possédaient un escalier à vis, tant pour conduire à la cave ou aux étages, et à priori bon nombre de caches furent découvertes, de par le passé, au niveau de la "septième" marche, malgré les remaniements effectués siècles après siècles.

Un autre signe est très recherché dans les commanderies : le "Baphomet"; la pseudo adoration et idolâtrie d'une icône pourvue d'une tête d'apparence humaine et d'un corps animal, ou bien inversement . Il reste néanmoins certain que je reviendrai sur ce dossier qui fut, dans nombre de dépositions lors du procès des Templiers, l'objet majeur de leurs condamnations.  

Ce "Baphomet" n'est cependant pas issu, à priori, que de la légende. Concordantes entre-elles, bien que recueillies en des endroits et des époques différentes, diverses dépositions de frères Templiers font en effet état de l'existence du ou d'un "Baphomet", qu'il soit représenté par une tête de chat, ou une tête humaine (sphinx). Les amateurs de curiosités traquent tout particulièrement n'importe quelle représentation de ce genre, qu'elles soit gravées ou sculptées.

"Les cachettes"

La liste suivante n'est évidemment nullement exhaustive. La France comptait vers 1307 plus de 10.000 commanderies réparties sur tout le territoire national, en milieu urbain et rural. De nos jours il ne reste à peine que quelques centaines de ces établissements plus ou moins remarquables, avec certainement toutes les légendes qui les entourent.

- Billy sur Ourq (Aisne) : Un établissement templier était jumelé avec celui très voisin d'Oulchy le Château. La commanderie de Billy sur Ourq possédait un vaste sous-terrain, d'ailleurs toujours visible. Il est réputé avoir renfermé le trésor de la commanderie. La recherche de quelques signes gravés par éclairage rasant, permettrait éventuellement de découvrir un indice révélateur. Il faut noter, qu'au cours de l'interrogatoire du frère Jean de Vaubellan commandeur principal de Soissons, celui-ci avoua avoir été informé par avance de l'arrestation imminente des membres de l'ordre du Temple. Il est fort a penser que la majorité des commanderies de cette province ont bénéficié de cette alerte.

- Busset (Allier) : La commanderie était édifiée au lieu-dit "les murs du Temple". Un trésor y serait enfoui depuis 1307.

- Nice (Alpes Maritimes) : La commanderie de Nice était très importante. Les frères de l'ordre auraient eu le temps de cacher un trésor assez conséquent avant de se faire arrêter. Certains le recherchent encore un peu partout dans la cité souterraine, et principalement vers le Cap-Cimiez.

- Saint Martin d'Entraunes (Alpes Maritimes) : L'église romane de Saint Martin est une ancienne chapelle templière. Elle recèlerait un trésor de la commanderie voisine.

- Rennes le Chateau (Aude) : Les Templiers étaient fort bien implantés près du Bézu, exploitant sur ce mont de riches filons argentifères. Or, précisément la tradition affirme qu'une cloche d'argent serait cachée dans la métairie voisine de "Baruteaux", une ancienne dépendance des Templiers du Bézu.

- Arles (Bouches du Rhône) : Bien des témoignages de la présence templière sont encore visible en terre d'Arles. Les commanderies étaient néanmoins situées hors les murs, sur la route de Tarascon. Il n'en subsiste rien, mais certains prétendent que le trésor serait encore enfoui dans les environs.

- Barbeziéres (Charente) : A part quelques ruines de cette commanderie fondée ici par les Templiers en 1187, puis par la suite dévolue à l'ordre des Hospitaliers, Nous pouvons remarquer des tombes frappées d'une crois pattée, ainsi que de mystérieux graffitis gravés dans des murs, indiqueraient l'emplacement d'un trésor important. Relativisons; pour une simple commanderie.

- Beauvais sur Matha (Charente Maritime) : Région, comme je l'ai déjà évoqué, à forte concentration de Templiers, une commanderie s'y trouve, de par ses vestiges, au lieu-dit "le château" et recèlerait un "important trésor" de commanderie. S'il existe, ne recherchez qu'une "cachette", vous serez certainement moins déçus si vous y trouvez la chose attendue. 

- Saint Maurice sur Vingeanne (Cote d'Or) : Près de cette commune, vers Chaume, nous pouvons découvrir, dans le hameau de la "Romagne", les restes d'une importante commanderie templière. La demeure comporte encore de nombreux éléments d'époque, et un trésor, selon la rumeur locale, est à découvrir.

- Voulaines les Templiers (Cote d'Or) : L'ensemble de la région est fortement marquée sur le plan toponymique par l'importance des Templiers sur ces terres. L'ordre ne s'installa pas uniquement dans le désert, et la région est fort riche. A quelques 15 kilomètres au sud de cette commune, un hameau appelé "Bure les Templiers", propriété des Templiers dont la commanderie fut fondée en 1120, soit pratiquement lors de la création de l'ordre, fut amenée à contrôler l'ensemble de la Bourgogne, et sa prédominance durera jusqu'en 1307. Il reste à retrouver d'importants vestiges du bâtiment sis au lieu dit "Cour Carrée". La tradition populaire affirme qu'un trésor y serait caché. Non loin de là, à Issarois, au XIXème siècle fut découvert un coffre stylisé de symboles. Il en est attribué la réalisation ainsi que la cachette aux Templiers eux-mêmes. Sur ce qu'il contenait, nul ne le sait, les bourguignons sont extrêmement discrets, à l'instar des normands.

- Pledran (Cotes d'Armor) : Non loin de la commune, l'on trouve l'emplacement d'un camp antique, cité sous le nom de "camp de Peran". Ces terres auraient autrefois appartenues aux Templiers de la commanderie de Créac'h. Des "barriques" d'or y seraient enterrées. Non loin de là, au voisinage de Saint Cast le Guildo, sur la côte, des vestiges de la maison forte de Port à la Duc sont encore visibles, et un trésor y serait caché dans ses souterrains.

- Marcillac Saint Quentin (Dordogne) : Non loin de là, les ruines du vaste château de Commargue, dans un premier temps Templier, puis Hospitalier, sont visibles. Ce vaste bâtiment domine l'ensemble d'un ancien bourg médiéval, autrefois placé sous la protection de la commanderie qui s'y était établie. A l'emplacement du château, des caves recèleraient un trésor Templier.

- Plomodiern (Finistère) : le lieu dit "le champ de la croix rouge" appartenait autrefois à l'ordre du Temple, très bien implanté économiquement d'ailleurs sur l'ensemble du territoire de la Bretagne. Cependant, sociologiquement les Templiers y étaient honnis, la rumeur leur prête les pires crimes, c'est pourquoi ils sont qualifiés de "rouges", adossés au mot "croix", "manteau", ou "moines". Divers toponymes, évoquant de tels mots,  indiquent toujours une occupation templière des lieux décrits.

A Plomodiern, dans ce champ, on peut encore voir une croix très ancienne, ainsi qu'un fontaine dite "templière". Celle-ci marquerait l'emplacement d'un important trésor ayant appartenu à la commanderie du lieu

- Montpellier (Hérault) :Les Templiers possédaient une très importante commanderie à Montpellier, où, soi-disant le "Baphomet" y était adoré. Une légende affirme que ses vestiges, ou ses caves, recèlent un trésor. D'autres recherches portant sur des trésors de commanderies templières seraient éventuellement bons à mener dans les établissements annexes et satellites, tels Mas-Neuf, Launac, Manquio, Castries, Saint Michel de Bannières, Lunel, Saint Christophe, et Marsillarques.

- La Guerche (Ille et Vilaine) : Dans une commanderie située à la limite est du département, au sud de Rennes, serait caché un trésor près du hameau voisin de "Fresne". Une croix en pierre, typiquement templière, et encore bien debout, montrerait approximativement la zone d'enfouissement.

- Messac (Ille et Vilaine) : Située près du village, la commanderie de la "Coëffrie", une des plus ancienne de l'ordre, recèlerait un trésor, peut-être enfoui près d'un tumulus voisin du "champ des morts", qui pourrait ne se révéler en fait n'être qu'une motte féodale.

- L'Ile Bouchard (Indre et Loire) : Encore une région où les Templiers étaient fortement implantés. Mais, où ne les trouvait-on pas avec plus de 10.000 commanderies essaimée dans toute la France. Au lieu-dit "la commanderie", de vastes caves sont encore visibles, ainsi que des souterrains. Ce ne sont que les restes d'un bâtiment appartenant aux Templiers, où l'on a voulu voir un haut lieu initiatique.

- Racault (Indres & Loire) : Il existe sur cette commune un souterrain "refuge" dont la construction est attribuée aux Templiers. Certains assurent qu'il s-y trouvait deux urnes dans lesquelles les frère de l'ordre itinérants pouvaient venir puiser à loisir, lors de leurs déplacements. Selon ce que la rumeur prétend, un urne  contenait de l'or, l'autre de l'argent. Cette question de trésors appartenant aux Templiers souleva beaucoup d'hypothèses , dont bon nombre dans toutes les régions de France. Quoi qu'il en soit , bien des dépôts furent découvert, mais malgré la "torture" de l'inquisition certains restent toujours enfouis, ou introuvables.

- Villandry (Indre et Loire) : Un établissement templier se trouvait autrefois à Villandry. Un souterrain le reliait à celui de Savonnière. A priori, cette galerie recèlerait un dépôt caché lors des menace sur l'ordre des Templiers.  La "tradition" évoque une chèvre d'or, ce qui n'est pas sans rappeler  d'antiques divinités païennes. Force est de constater que l'Ordre fut principalement accusé d'idolâtrie.

- Latronqiuère (Lot) : Une imposante commanderie s'y était établie autrefois. Cet établissement fut unie par un souterrain, reliant la commanderie voisine de Savonnière.. De ses dépendances subsistent néanmoins les bois du château, dont on peut penser que ces derniers recèleraient une "cachette" templière. Son emplacement est indiqué par certaines bornes à "croix pattées" qui cerne le domaine.

- Agen (Lot et Garonne) : La maison su sénéchal, l'une des plus anciennes de France, dans la mesure où elle daterait du XIIIème siècle, aurait un  attrait de par le fait qu'elle fut dépendance de l'ordre du Temple.... Il faut chercher.

- Perrevillers (Meuse) : Un important établissement fut fondé dé 1213. A ce jour, il n'en subsiste que quelques bâtiments ne présentant aucun intérêt. Cependant, le plus intriguant est le "Bois des Chevaliers", ce massif étant situé à l'écart de la ville entrait dans le domaine des Templiers. Étrangement, ce domaine est marqué à ses bordures par nombre de bornes estampillées de la croix "pattée". Nous pouvons en déduire qu'il s'agirait de repères, permettant par triangulation, de retrouver le trésor de cette commanderie, enfoui certainement dans le massif forestier.

- Ile aux Moines (Morbihan) : Les Templiers y possédaient une importante commanderie, de même que sur l'îlot voisin de "Gravinis". Les pèlerins en faisaient leur départ maritime en direction de Saint Jacques de Compostelle. Une place d'une importance bancaire non négligeable s'y était établie. Des cachettes de dépôts doivent certainement rester enfouies sur l'une ou l'autre île. Sur le site de Gravinis, on indique encore que dans la campagne locale des Templiers ont séjourné bien avant leurs arrestations.

- Sulniac (Morbihan) : La rumeur publique raconte que des Templiers y auraient caché un important trésor à l'intérieur des dépendances de leur commanderie, sise au lieu-dit : "La vraie-Croix". La tradition populaire nous parle de "barriques d'or". Sur ce point il est de mon devoir d'informer les lecteurs que je ne parle en ce chapitre que de cachettes, ne pouvant donc recevoir que des dépôts en numéraires relativement peu élevés.

- Ivry le Temple (Oise) : La commanderie existante en ce lieu était, à priori l'un des plus importante de la région. Malheureusement, il n'en reste à ce jour que quelques vestiges, supposés révéler un trésor caché par les frères de l'ordre. Il est bon de noter que sur la place de cette commanderie une tradition populaire la cite : "Spectres de Templiers, gardiens de ces fortunes". Ces légendes renforcent souvent un fond de vérité historique.

- Caëstre (Pas de Calais) : La commanderie de Caëstre, pouvant encore être visitée de nos jours, a été remaniée sur différentes époques. Il nous est donné, néanmoins, les différents bâtiments de l'époque, très bien conservés. Sur ce site, la rumeur publique vous expliquera que le trésors Templier fut, mais jamais découvert.

- Wissant (Pas de Calais) : Ce n'est pas un trésor templier, mais un port qu'il convient de rechercher près de Wissant. C'est à ce point qu'abordaient la plupart des navires de l'ordre. De ce port, il ne reste plus qu'une crique, où l'on a du mal à imaginer que se trouvait autrefois toute une ville, qui fut rayée définitivement de la carte en l'an 1347. Chose étrange, certains historiographes du "Trésor Templier" évoquent son évacuation manquée vers l'Angleterre, à partir d'une crique de Picardie. Ne serait-elle pas celle de Wissanr ?

- Borderes sur l'Echez (Hautes Pyrennées) : Autrefois, la plus haute et la plus imposante commanderie de la région  s'y trouvait. Il n'en n'existe plus que des dépendances, qu'un massif forestier, dit du "bois des commandeurs",  taillis que l'on suppose recéler un trésor Templier.

- Poncharra sur Turdine (Rhône) : Un trésor du Temple de Pommiers, ou d'un établissement voisin, reste dissimulé dans la grotte de "Saint Try". Nous pouvons noter que nous ne sommes guère éloignés de la commanderie d'Agigny, où un château féodal est censé receler la totalité du trésor de l'ordre, du fait que, selon les dires qu'il appartenait à l'un des Templiers.

- Provins (Seine et Marne) : Cette ville était au moyen-âge, la troisième cité la plus important du royaume de France. C'est dire le déclin vécu par ce qui n'est plus aujourd'hui qu'un petit bourg de province, partagé entre une ville basse, la plus moderne, et la ville haute. Les Templiers possédaient à Provins deux commanderies, l'une en la cité, l'autre en campagne, à Val de Provins. Ces deux établissement étaient fort riches. La cité de Provins est entièrement bâtie sur d'incroyables réseaux de souterrains de toutes les époques, situés à n'importe quelle profondeur, et finalement explorés qu'en infimes parties. Une section de ce réseau se visite encore. La rumeur nous dit que les Templiers mirent à profit cette particularité au service de leur commanderie principale afin d'y conserver un trésor.

- Doullens (Somme) : Nous pouvons apprécier tout particulièrement cette ville très ancienne, protégée par une imposante forteresse. La commanderie de Doullens contrôlait au XIVème siècle quelques quatre cents hectares de terres parfaitement rentables. Ses vestiges ont oublié un trésor depuis 1307. D'autres trésors seraient encore à découvrir dans les dépendances voisines de Lonquevillette (lieu-dit Roquemont), d'Arquèves (lieu-dit Belle église), de Puchevillers (lieu-dit Seriel), d'Albert (lieu-dit Lalieville), ou bien encore de Coutreville (lieu-dit Aimont).

- Villecroze (Var) : Le hameau voisin du Ruou a conservé les vestiges d'une très importante commanderie templière. Ces vestiges, selon la rumeur, recèleraient un important trésor ? Cependant, lors de fouilles conduites sur place, deux tombes antérieurs à 1307 ont à priori révélées des sépultures de frères de l'ordre.

- Etampes (Essonne) : Les Templiers étaient fort bien implantés en Ile de France, bien sur dans des zones très productives. C'est donc tout naturellement qu'ils possédaient une importante en cette commune, une porte de la Beauce, qui gérait bon nombres de commanderies satellites. Cette commanderie n'est plus visible de nos jours, sauf les caves. la commanderie eut un sort étrange, elle fut intégralement mise à sac, démontée pierre par pierre par des "centaines de chercheurs de trésor". La tradition d'un trésor templier à Etampes ne semble pourtant pas une légende, cette ville possède de surcroît un important réseau souterrain très ancien, là où devait s'élever une commanderie. Parmi les commanderies satellites restées quasi-intactes, nous pouvons citer "Chalou Moulineux" ainsi que la chapelle templière du Val de Volany.

- Longjumeau (Essonne) : Les Templiers possédaient un  très vaste ensemble à Balisy, près de Longjumeau. La commanderie, très riche, contrôlait les pêcheries du Rouillon, un cours d'eau canalisé par les Templiers. A noter un pont médiéval situé sur le cours de cette rivière, c'est le plus ancien d'Ile de France. Il est d'époque templière et un péage y était autrefois instauré. Nous pouvons remarquer, sous l'une des arches, une rare croix pattée gravée dans la pierre. Cependant, elle ne marque à priori aucun emplacement de trésor, puisque le pont fut refait à maintes fois, puis fouillé. Cependant, cette marque nous indique une direction bien nette par le biais d'une de ses pattes qui semble plus longue que les trois autres. Le pont étant situé dans les bois, certains chercheurs pensent qu'un trésor se trouverait non loin, et que la croix servirait de repère. Signalons la petite commanderie de Rouillon, située près de Dourdan (au nord de la ville) qui dépendait autrefois de Balisy. Elle est restée intacte, malgré le temps et ses vissicitudes, alors que des bâtiments de la commanderie mère, il n'en reste qu'un simple ferme, bâtie néanmoins sur un important réseau souterrain.